Tous unis avec l'association humanitaire "Sourire-Aimer", pour pérenniser son action sur le terrain ...

Actualites 2022-2023

Les nouvelles de ces 2 dernières années - 2022-2023

L’association Sourire-Aimer continue sa mission auprès des enfants. Il reste actuellement 5 ados, les autres ont pris leur envol, grâce à leur emploi.

La maison a été vendue, devenue trop grande pour les 5 ados restants. Tous nos employés ont quitté l’ONG avec leurs indemnités ; nos jeunes peuvent se gérer seuls, avec notre aide. Nous avons vendu également le minibus et le container ce qui a financé tous les travaux d’aménagement.

Les jeunes ont reçu frigo, four micro-onde et TV. A Antsirabé, il n’existe aucune distraction, nous n’avons pas souhaité qu’ils régressent trop, et soient coupés du monde.

Nous avons gardé une aile de la maison, beaucoup de travaux ont été effectués pour séparer la maison en deux. Nous avons réalisé 4 studios pour les ados qui restent.
Les studios ont fait l’objet d’une donation aux enfants, les papiers officiels ont été acquis. Les enfants sont chez eux, ils ne retourneront plus à la rue, ils ne paient pas de loyer, ni l’eau et l’électricité que nous réglons encore.

A notre charge :
Ando
Marie
Tafit
Rina
Fène autonome vit dans un des studios.

Tous sont orphelins ou abandonnés, donc il est difficile de compter sur la famille, mais nous sommes encore là.

Ando, 21 ans, vit avec sa sœur Marie 17 ans étudiante à Gallo Junior pour le BAC cette année, elle est entièrement prise en charge par SA. Elles tiennent très bien leur petit studio, s’occupent de leur linge, leur repas.

Ando, travaille comme ATSM à l’école de l’Alliance Française d’Antsirabé, à plein temps, son salaire 34 € par mois. Sourire-Aimer lui apporte encore une aide essentielle pour vivre.

Tafit, 23 ans, travaillait comme couturière à Aquarelle, depuis 3 ans, entreprise de 2000 couturières et autres. Elle vient d’être mise au chômage ainsi que 200 autres personnes, pour une période de 5 mois, une autre vague devrait partir en juillet, ce qui laisse à penser que ce chômage est un licenciement déguisé. A Madagascar, il n’existe pas d’organisme de chômage, aussi nous l’avons reprise le temps peut être de retrouver un emploi ! Cela est bien triste, elle était arrivée à se gérer seule. Tafit n’a aucune famille à part Sourire-Aimer, cela depuis l’âge de 4 ans. Mère décédée à la naissance, abandonnée par son père à SA.

Fène a fait une licence, elle occupe un poste de DRH, à l’entreprise Cotonna, elle gagne bien sa vie, et sa marraine lui envoie malgré tout un peu d’argent.

Rina est en France depuis un an et demi, avec le BAC français en poche; il a fait parcours sup pour finir d’étudier en France. Il est pris en charge par nous-même. Il étudie à Tézena du Montcel à Saint-Etienne, et à côté fait des extras au Zénith de Saint-Etienne.

Eric s’est marié en 2021, mais hélas très vite séparé. Il avait un emploi à l’Hôtel Pluméria, il l’a perdu, aussi pendant un certain temps nous lui avons réglé son loyer, pour éviter qu’il ne retourne à la rue, sans famille.
Actuellement, il fait un dossier pour venir travailler en France, son parrain de France lui à trouvé un employeur qui gère plusieurs grands restaurants, qui lui a fait un CDI, mais le visa est dur à obtenir malgré nos garanties.

Pour celles qui sont parties :
Beby, infirmière D.E, travaille actuellement sur la capitale,
Hobby, sa sœur, travaille à Aquarelle,
Fane, sœur de Marie et la jumelle d’Ando, travaille en Hôtellerie et vie en couple,
Rouve, sœur d’Eric, travaille en Hôtellerie à Tuléar, mais nous avons tous perdu sa trace.
Stella avait pris son indépendance, nous lui avions trouvé une pièce que nous avons réparée et meublée. Elle a travaillé 3 ans comme commis de cuisine, après une dispute avec le patron qui l’exploitait un maximum, elle a quitté son emploi. Elle a ensuite retrouvé dans une boîte de nuit, a vécu avec un garçon qui lui a fait un enfant, et qui l’a quitté. Elle est retournée vivre chez sa mère. Elle est une des rares à avoir gardé un contact avec sa maman.